A l’origine, le corail, quelle que soit sa forme, brut ou taillé, avait, dit-on, le pouvoir de protéger les âmes. « L’occhju » ou mauvais œil est une croyance ancienne très répandue en Méditerranée. Une personne mauvaise et jalouse jette un sort qui apporte le malheur ou la maladie à celui qui le reçoit. Au bord de la Méditerranée et particulièrement en Corse, les hommes faisaient le signe de la « figue » – poing fermé et pouce entre l’index et le majeur – pour se protéger. Un jour, ce signe a été sculpté dans le corail, matière protectrice. Il est devenu un pendentif en corail porte-bonheur. Il est difficile de savoir à quand remonte cette tradition.
Tout ce que nous savons de ce signe est qu’il viendrait d’Afrique. Il serait, au départ, synonyme de fécondité. On le retrouve en Amérique du sud et particulièrement au Brésil. Par exemple, les esclaves en retrouvant la liberté, le recevait comme symbole de renaissance. Il est aussi, dans toutes les matières possibles (bois, pierre, métal… ) sur les rives portugaises, dans différents ports. Probablement d’où partaient les navires qui transportaient les esclaves d’Afrique vers les Amériques !
En Italie et parfois, dans certaines régions de Corse, on préfère la main qui forme les cornes avec l’index et l’auriculaire.
Aujourd’hui, ce pendentif en corail sert à protéger les nouveaux-nés. On leur offre souvent cette amulette à la naissance. C’est le même modèle qui permet de tailler les mains en corail rouge. Elles sont toutes sculptées à la main, ce qui leur donne un aspect unique.
Nous avons partagé tout ce que nous connaissons de la main de corail et des croyances qui l’accompagnent. Vous voulez compléter l’histoire, c’est avec plaisir que nous recueillerons vos informations.
Vous pouvez retrouver les pendentifs main en corail rouge de différentes tailles que nous vendons, dans les bijoux en or de ce site :